mardi 26 juin 2018

Le chemisier Bruna en goguette à Caminito

Continuons notre périple argentin. Aujourd'hui je vous emmène dans un quartier haut en couleurs de Buenos Aires : la Boca et plus particulièrement la petite rue de Caminito.

Le quartier de la Boca se situe à l'emplacement même de la première ville de Buenos Aires. Il s'est développé à la fin du 19ème siècle, le long du port, sur les rives du Rio de la Plata.
Selon la légende, des immigrés italiens ne pouvaient guère se permettre quelconque dépense pour enjoliver la façade de leur maison de tôle et de bois. Ils demandèrent aux autorités portuaires les restes de peintures des navires. Cependant, le restant des pots ne suffisait pas à rénover la maison d'une seule couleur, alors le mélange des couleurs donna un résultat lumineux et très plaisant.
Aujourd'hui, le quartier de La Boca est mondialement connu des amateurs de football comme étant le berceau du célébrissime Diego Maradona et du stade où il fit ses débuts : la Bombonera. 
Bon soyons honnête, j'ai préféré vous montrer les couleurs de Caminito aux travées du stade. 



Pour cette balade colorée, j'ai choisi de porté le chemisier Bruna de la Maison Victor de mars - avril 2018. Sa coupe simple et décontractée en fait un basique facile à porter cet été. Sans pince poitrine ni dans le dos, il a quelques détails qui lui donnent tout son charme : une poche, une parmenture de col qui lui fait un joli décolleté, des manches courtes se terminant par un joli revers.








Pour ce chemisier, j'ai succombé à la tendance de cet été : le grand retour du vichy. J'ai trouvé le mien chez Pretty mercerie. Il s'agit d'une joli cotonnade très légère, souple mais non transparente, infroissable, c'est vraiment une très belle pièce.


Ma liste de courses :


  • 1.25 m de tissu (coton) en 140 cm
  • 75 cm max de doublure thermocollante
  • 5 boutons (11mm)

La note de la couturière : 

J'aime beaucoup mon petit chemisier, mais bizarrement je l'ai très peu porté jusqu'à maintenant. Je crois que je le trouve un peu trop sobre pour un vêtement d'été. Et oui, pas fan du noir et blanc quand le soleil brille.



Mais puisque nous parlons couleurs, je vous donne rendez-vous dans quelques jours pour une escale en Uruguay. Et là, côté motifs et couleurs, vous serez servis. 
D'ici là, portez vous bien.

mardi 5 juin 2018

Fenna en Argentine

Les beaux jours reviennent ; alors pour fêter cela, que diriez-vous de partir ensemble en voyage.
Pour les 3 prochains articles, je vous propose de vous envoler vers l’Amérique du Sud, et plus précisément vers l’Argentine et l’Uruguay. Vous me suivez ?



Pour cette première étape, nous faisons escale à Buenos Aires, dans le très joli quartier de San Telmo.
C'est l'un des quartiers les plus anciens de Buenos Aires. C'est lui qui a accueilli, en 1536, les premières colonies espagnoles en Amérique du Sud. Il a survécu aux épidémies, aux révolutions, aux  projets de rénovations et aux manifestations. Depuis, San Telmo incarne le coeur et l'âme de Buenos Aires. On y débusque des antiquités, on y danse le Tango dans un décor d'anciennes façades coloniales et de rues pavées. Dépaysement garanti !


Pour y flâner, le sweat Fenna de la Maison Victor du mois de Janvier / Février 2018 est idéal.



Dès la sortie de ce magazine, j’ai flashé sur ce pull. Très tendance, il permet de laisser libre court à ses envies et son imagination. J’aimais également beaucoup le col : sans bord-côté, il se termine par une parementure. Les manches raglan confèrent à ce modèle un côté un peu moins sport que les sweats habituels.

Pour ce premier modèle, j’ai choisi de réunir les deux bandes centrales pour n’en créer qu’une et ainsi n'avoir à assortir "que" trois couleurs.



Pour les tissus, je me suis une nouvelle fois tournée vers les superbes molletons de Tissus net. Je les avais déjà cousus pour réaliser le sweat à capuche Henry. Doux, épais, ces tissus sont très agréables à coudre et ne boulochent absolument pas lavages après lavages.



Ma liste de courses :


La note de la couturière : 

Passé le coup de cœur du modèle, arrive la phase plus délicate du choix des tissus. Dur dur d’assortir 3 couleurs sans tomber dans la faute de goût.
Techniquement, la seule difficulté se situe dans l’assemblage des manches. Avec toutes ces couleurs, on peut vite avoir un décalage sur les raccords manche-corps. Mais sinon rien de bien compliqué pour réaliser ce pull.
Très agréable à porter, il a été le compagnon idéal de mon séjour argentin.